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Une étude alerte sur la pollution de l’internet français

Les grosses voitures ou les usines ne sont pas les seuls gros pollueurs de la planète. D’autres formes de pollution existent, parfois plus insidieuses, c’est le cas notamment de l’industrie du numérique. Une nouvelle étude de Razorfish, agence digitale du groupe Publicis, réalisée en collaboration avec GreenIT, a analysé l’empreinte carbone de 90 sites français, choisis pour leur représentativité de l’ensemble du web français. Le résultat est sans appel : leur pollution est très importante avec pas moins de 8 millions de kilos de CO2 ou équivalent rejetés par an, et ils utilisent 119 millions de litres d’eau par an, soit ce que consomme le Français moyen en 2 244 années !

Un problème de conception des sites web

Ces chiffres inquiétants s’expliquent par la conception même des sites web, qui obtiennent en moyenne la note E, sur l’échelle de A à G qui évalue la consommation énergétique des appareils. Selon l’agence, il est possible de réduire cet impact, notamment en revoyant la manière dont sont gérés les sites et en les allégeant. Il peut être envisagé, par exemple, de réduire la taille des images publiées, de retravailler le code de son site ou encore de simplifier le parcours de l’internaute pour qu’il trouve l’information qu’il cherche en moins de temps. Des mesures à prendre en compte rapidement car la situation ne fait qu’empirer : aujourd’hui, une page web pèse en moyenne 155 fois plus lourd qu’il y a 10 ans.

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Baromètre annuel sur la transformation numérique des TPE et PME

Pour ce 3e baromètre, ce sont 4 671 entreprises représentatives par secteur d’activité, région et taille d’entreprise, qui ont été interrogées, avec un focus sur les entreprises de moins de 10 salariés. Réalisé par le Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (CREDOC), il révèle les usages numériques des TPE-PME. On apprend ainsi que 81 % d’entre elles estiment que le numérique représente un réel bénéfice (contre 78 % en 2021 et 68 % en 2020), notamment une meilleure communication avec les employés et collaborateurs, ainsi qu’avec leurs clients.

La peur de perdre ou de se faire pirater ses données

Mais près d’un chef d’entreprise sur deux déclare avoir peur de perdre ou de se faire pirater des données. 81 % des entreprises se sont d’ailleurs équipées pour la cybersécurité (+5 % par rapport à 2021). Autres investissements dans le numérique : la visibilité du site, la vente en ligne ainsi que l’utilisation d’outils de gestion. 85 % des entreprises disposent ainsi d’au moins une solution de gestion (+8 % en un an), notamment des logiciels de gestion comptable (+13 %) et des logiciels de facturation (+17 %), une augmentation à mettre en corrélation avec l’entrée en vigueur progressive de l’obligation de facturation électronique (2025 pour le ETI et 2026 pour le PME et les TPE). Mais pour l’instant, seules 39 % des entreprises sondées ont émis plus de 50 % de leurs factures dans un format numérique…

Pour consulter l’édition 2022 du baromètre de France Num : www.francenum.gouv.fr/barometre-france-num

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Risques cyber : des actions pour assurer les entreprises

La transformation digitale et la crise sanitaire ont augmenté la dépendance des entreprises au numérique avec pour corollaire une multiplication des cyberattaques que ce soit en volume, en fréquence ou en complexité. Selon la direction générale du Trésor, 54 % des entreprises françaises ont, en effet, fait l’objet d’une cyberattaque en 2021, un chiffre en constante augmentation ces dernières années. Mais si les risques cyber sont en hausse, peu d’entreprises sont assurées face à cette menace. Ils ne représentent, en effet, que près de 3 % des cotisations en assurance dommage des professionnels.

Clarifier le cadre juridique de l’assurance

Pour développer les solutions assurantielles, le rapport du Trésor propose des actions concrètes et crédibles autour de 4 axes : clarifier le cadre juridique de l’assurance du risque cyber (clarification des clauses de contrats, amélioration de l’information des assurés…) ; favoriser une meilleure mesure du risque cyber (création d’un observatoire de la menace cyber, transmission d’informations entre assureurs…) ; améliorer le partage de risque entre assurés, assureurs et réassureurs (promotion de solutions innovantes dans l’assurance, développement de solutions d’auto-assurance) ; accroître les efforts de sensibilisation des entreprises au risque cyber (formation des professionnels de l’assurance, définition de référentiels de sécurité partagés…).

Pour consulter le rapport de la direction générale du Trésor : www.tresor.economie.gouv.fr

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L’intelligence artificielle pour développer l’entreprise

L’intelligence artificielle (IA) est un logiciel informatique capable de « réagir » comme des humains en reproduisant les mécanismes de la pensée humaine. Pour y parvenir, elle utilise le machine learning et le deep learning. Pour mieux comprendre ces notions, le site du ministère de l’Économie détaille dans une fiche ce que l’IA peut apporter aux entreprises. Elle explique notamment que l’intelligence artificielle peut être appliquée à de nombreuses missions, comme rendre certaines tâches plus simples et efficientes, ou encore améliorer l’efficacité des process et diminuer leurs coûts.

Soutien à l’acquisition d’IA

Pour accompagner les entreprises qui veulent doper leur croissance et leur compétitivité avec l’IA, Bpifrance a mis en place un programme spécifique « Diagnostic data intelligence artificielle ». Il s’adresse aux PME et ETI de tous secteurs industriels, immatriculées en France, dont l’effectif est inférieur à 2 000 personnes et non filiale d’un groupe de plus de 2 000 personnes. Ce programme peut prendre en charge sous conditions jusqu’à 50 % de la prestation réalisée par un expert conseil en Data IA. Un second programme, nommé « IA Booster », soutient l’acquisition d’IA pour les TPE et PME à travers une phase d’audit pour définir les besoins, l’installation d’une solution d’intelligence artificielle et l’accompagnement des équipes dans son déploiement.

Pour consulter la fiche : https://www.economie.gouv.fr/entreprises/intelligence-artificielle

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Plus de la moitié de la population mondiale utilise les réseaux sociaux en 2022

Alors que la Terre comptait 7,98 milliards d’habitants en juillet 2022, il y avait, selon le rapport Digital 2022 publié par Hootsuite et l’agence We Are Social, 5,03 milliards utilisateurs d’internet à cette même période, dont 4,70 milliards utilisateurs de médias sociaux. Un chiffre qui a augmenté de 227 millions au cours de l’année écoulée, soit une hausse de plus de 5 % en un an. Ce qui équivaut désormais à 59 % de la population totale du monde qui utilise les réseaux sociaux, dont 45,7 % de femmes et 54,3 % d’hommes. Toujours selon le rapport, les internautes y passent en moyenne 2h29 par jour.

Utiliser les réseaux sociaux pour s’informer

Le rapport nous apprend également que les réseaux sociaux sont utilisés pour différents objectifs. 47,6 % s’en servent pour rester en contact avec leur famille ou leurs amis, 34,8 % utilisent ce canal pour s’informer, 22,5 % pour un besoin professionnel. Un internaute utilise en moyenne 7,5 réseaux sociaux, dont Facebook, la plate-forme la plus utilisée pour s’informer (44 % des utilisateurs), YouTube (30 %) et WhatsApp (22 %). À noter : le nombre de personnes déclarant se servir de TikTok pour les informations a presque doublé depuis l’année dernière, passant de 4 % à 7 %. Impossible aujourd’hui pour une entreprise de faire l’impasse sur ce canal de diffusion de l’information !

Pour consulter l’étude : https://www.hootsuite.com/resources/digital-trends-q2-update

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Mots de passe : quelle politique mettre en place ?

En raison de sa simplicité et de son faible coût, le mot de passe reste la technique d’identification la plus utilisée par les entreprises, notamment les plus petites. Or, ce système, s’il n’est pas administré avec rigueur offre un faible niveau de sécurité. Selon une étude de Verizon, 81 % des notifications de violations de données mondiales enregistrées en 2021 étaient liées à des problèmes de mots de passe. Une bonne occasion de rappeler quelques principes à respecter pour créer et administrer des mots de passe solides dans l’entreprise.

Concevoir des mots de passe complexes

Pour l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (Anssi), un bon mot de passe doit être composé de 10 à 12 caractères de type différent (lettres, chiffres, caractères spéciaux, majuscules, minuscules). Bien entendu, pour être impossible à deviner, la chaîne de signes ainsi formée ne doit pas avoir de lien avec la vie privée de son utilisateur (date de naissance, noms des enfants…) et ne doit pas être présente dans un dictionnaire (autrement dit, elle ne doit avoir aucun sens).

Afin de parvenir à créer un tel mot de passe et à s’en souvenir, l’Anssi préconise deux méthodes. La méthode phonétique « J’ai acheté 5 CD’s pour cent euros cet après-midi » : ght5CDs%€7am, et la méthode des premières lettres : « Les 12 salopards et César et Rosalie sont mes deux films préférés » : L12seCeRsmdfp.

La Cnil propose sur son site un générateur de mot de passe basé sur la technique de la première lettre.

Bannir les mots de passe uniques

Même si c’est pratique et plus simple, il est dangereux d’utiliser le même mot de passe pour administrer plusieurs comptes. S’il venait à être découvert, toutes les applications qu’il permet d’ouvrir seraient alors compromises. A minima, l’Anssi conseille de choisir un mot de passe spécifique au moins pour les services les plus sensibles (messagerie professionnelle, accès aux réseaux de l’entreprise, services bancaires en ligne…). Quant aux systèmes de mémorisation des mots de passe présents notamment sur les navigateurs Internet, l’agence en déconseille l’usage qu’elle considère encore peu sécurisé. Bien entendu, le recours au célèbre « Post-it » pense-bête collé sur le bureau ou le coin de l’écran de l’ordinateur est à proscrire.

Changer régulièrement de mot de passe

Aussi fort soit-il, un mot de passe n’est jamais incassable. Dès lors, il convient de le changer régulièrement pour éviter qu’un hacker qui serait parvenu à le découvrir sans que personne s’en aperçoive continue à accéder au réseau de l’entreprise ou à certaines de ses applications. Il faut ici trouver un compromis entre le confort des utilisateurs et la nécessaire sécurité de l’entreprise. En fonction du caractère sensible des accès, la durée de validité d’un mot de passe pourra ainsi varier de 3 mois à 1 an.

Instaurer des règles communes

La gestion des mots de passe ne doit pas peser sur les seuls collaborateurs, mais doit s’inscrire dans une politique de sécurité globale. Ainsi, les règles de choix des mots de passe (longueur du mot de passe, type de signes utilisables pour le composer…) comme leur durée de vie doivent être les mêmes pour tout le monde. Pour être acceptée et suivie et ne pas être considérée comme des contraintes inutiles et chronophages, la mise en place de ces règles doit s’accompagner de plan de formation et de communication. L’idée est ici de permettre à chacun de mesurer les enjeux de la sécurité informatique en termes de risque. Cette phase est essentielle pour que la sécurité devienne une véritable culture partagée par l’ensemble des collaborateurs. Idéalement, des réunions d’information pourront être organisées pour sensibiliser l’ensemble des collaborateurs sur l’intérêt d’assurer la sécurité des données de l’entreprise, mais également afin de partager les expériences de chacun et ainsi élaborer des solutions à la fois efficaces et consensuelles.

Effectuer un suivi

La sécurité des systèmes informatiques doit être administrée de manière centralisée comme tous les autres sujets à fort enjeu de l’entreprise. Les personnes qui en assument la charge, outre de définir les règles de création et de gestion des mots de passe, devront aussi veiller à leur application (mise en place de systèmes automatiques imposant le changement des mots de passe après un certain délai, vérification de la confidentialité des mots de passe, désactivation des mots de passe des anciens salariés…).

S’appuyer sur les gestionnaires de mots de passe

Un gestionnaire de mots de passe est un logiciel administrant une base de données sécurisée. Il a pour principale mission de stocker vos identifiants et tous les mots de passe associés et de vous permettre de vous connecter automatiquement sur chacun des sites sécurisés auxquels vous êtes abonné. Ces programmes peuvent être présents sur l’espace mémoire d’un ordinateur, d’un smartphone ou d’une tablette, mais également en ligne (cloud), ce qui présente l’avantage d’en permettre l’accès à partir de n’importe quelle machine.

Les utiliser permet de n’avoir plus qu’un mot de passe à retenir : celui qui permet d’accéder au gestionnaire de mot de passe.

Ces outils peuvent s’intégrer dans la politique de gestion des mots de passe de l’entreprise. Mais dans ce cas, il revient aux personnes en charge de ce dossier de sélectionner l’outil qui devra être utilisé par l’entreprise dans le cadre d’un abonnement global, sans quoi chaque collaborateur risque de faire son propre choix.

Les outils les plus connus sont Dashlane, LastPass, Passky, LockPass ou encore KeePass.

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Résiliation anticipée d’un abonnement internet ou téléphonique : du nouveau !

La récente loi en faveur du pouvoir d’achat prévoit une réduction des frais qui sont demandés par les opérateurs aux consommateurs en cas de résiliation anticipée d’un contrat d’accès à internet ou de téléphonie.

Rappelons que lorsqu’ils sont engagés sur une durée de plus de 12 mois, les consommateurs ont la possibilité de résilier le contrat de manière anticipée à compter de la fin du 12e mois. Or jusqu’à maintenant, des frais de résiliation, qui pouvaient aller jusqu’à 25 % des mensualités restant dues pour la période du contrat qui n’était pas exécutée, étaient souvent facturés au consommateur qui faisait usage de cette faculté.

Bonne nouvelle pour les consommateurs : pour les contrats conclus à compter du 1er janvier 2023, aucun frais ne pourra être réclamé en cas de résiliation anticipée intervenant au bout d’un.

Des frais de résiliation anticipée pourront toutefois continuer à être facturés pour les contrats qui permettent aux consommateurs de bénéficier de la vente d’un équipement subventionné (par exemple, un téléphone portable vendu à moindre coût lors de la souscription d’un abonnement à un service de téléphonie mobile). Mais pour les contrats conclus à compter du 1er janvier 2023, ils seront plafonnés à 20 % du montant des mensualités restant dues, au lieu de 25 % actuellement.

À noter : aucun frais de résiliation anticipée ne pourra être réclamé à un consommateur qui fera l’objet d’une procédure de surendettement.


Art. 15, loi n° 2022-1158 du 16 août 2022, JO du 17

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Google Meet évolue à nouveau

Proposée gratuitement en version premium à tous les utilisateurs il y a deux ans au début du confinement, Google Meet avait à cette occasion supprimé la durée maximale d’une heure habituellement appliquée aux réunions de groupe. À partir de septembre, ces mesures temporaires vont disparaître. Les réunions à trois participants ou plus seront de nouveau soumises à la limite d’une heure. Et pour organiser des réunions de groupe de plus d’une heure, il faudra passer au forfait Google One supérieur, qui inclut des fonctionnalités de visioconférence avancées avec Google Workspace premium.

Une fonctionnalité pratique : le « push-to-talk »

D’autres nouveautés vont faire leur apparition. C’est le cas par exemple de la fonction « push-to-talk », qui permet à l’utilisateur d’activer rapidement son micro pour prendre la parole en maintenant uniquement la barre d’espace enfoncée, puis de la relâcher pour réactiver le mode muet. Un problème va également être réglé : celui de l’affichage de l’arrière-plan sur certains ordinateurs manquant de puissance pour extraire les informations de profondeur d’une webcam. La nouvelle version de Google Meet devrait entraîner jusqu’à 30 % d’économies d’utilisation du processeur. Enfin, elle va améliorer ses effets de profondeur dans les arrière-plans pour une meilleure expérience utilisateur.

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Apple : des Passkeys pour remplacer les mots de passe

Parce que les mots de passe sont de plus en plus souvent piratés, surtout s’ils ne sont pas complexes et donc difficiles à mémoriser pour les utilisateurs, plusieurs géants du secteur informatiques, dont Google et Microsoft, cherchent des solutions alternatives, par exemple basées sur des fonctionnalités d’authentification biométrique. C’est le cas également d’Apple qui a fait de la sécurité l’un de ses arguments de vente et qui travaille sur des Passkeys, des clés numériques uniques faciles à utiliser et sécurisées.

Des clés numériques stockées sur l’ordinateur

Contrairement aux mots de passe, stockés sur des serveurs qui sont souvent la cible de cyber attaques, les Passkeys seraient enregistrées en local sur l’ordinateur et ne pourraient donc être piratées lors d’attaques de serveurs. Basées sur la technologie de cryptographie à clé publique, elles fonctionneraient avec Touch ID ou Face ID pour la vérification biométrique, et iCloud Keychain pour la synchronisation entre les supports Apple (iPhone, iPad, Mac, Apple TV) avec un chiffrement de bout en bout.

Pour le moment Apple n’a donné aucune indication sur le calendrier de déploiement de cette nouvelle technologie. Mais une chose est certaine : elle devrait sonner la fin des mots de passe !

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Fraudes et escroqueries : un nouveau guide de prévention

Pour faire face à la recrudescence des fraudes et escroqueries en ligne, une task-force nationale de lutte contre les arnaques s’est créée en avril 2020, associant notamment les services de l’État et des autorités de contrôle comme l’AMF, la Cnil ou la Banque de France. Mobilisée dans des actions répressives, la task-force œuvre également dans la prévention pour alerter les particuliers et les entreprises. Dans ce contexte, elle publie un nouveau guide de prévention contre les arnaques.

Pour les consommateurs et les entreprises

Ce guide s’adresse aux consommateurs (de tous âges et de toutes catégories socio-professionnelles) comme aux entreprises. Il aborde tout type d’arnaques : des escroqueries à l’encaissement de chèques aux faux ordres de virements, les arnaques aux achats en ligne en passant par les arnaques au compte personnel de formation (CPF), les usurpations d’identité de professionnels, ou encore les faux sites administratifs collectant illicitement des données personnelles ou des coordonnées bancaires.

Pour chaque type d’arnaques, le guide propose une fiche d’identification ainsi que des conseils pratiques de prévention et une liste d’actions à mener lorsque l’on en est victime.

Pour télécharger le guide : www.economie.gouv.fr/files/files/2022/Guide-TF-actualise-1907.pdf

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