High-tech

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Le Wi-Fi 7 arrive avec des débits 5 fois supérieurs au Wi-Fi 6 !

La nouvelle norme Wi-Fi 7, basée sur la technologie IEEE 802.11be, proposera des vitesses maximales de 40 Gbit/s, soit 4,8 fois plus rapides que le Wi-Fi 6 (9,6 Gbit/s). C’est une nouvelle bande de fréquence de 6 GHz qui permettra d’atteindre ces vitesses élevées. En plus de vitesses améliorées et d’une plage plus longue, la latence sera aussi réduite par rapport au Wi-Fi 6. Et selon la Wi-Fi Alliance, son efficacité sera accrue, même dans les réseaux denses, de même que sa robustesse et sa fiabilité. Autre atout, elle devrait réduire la consommation d’énergie nécessaire.

Peu d’appareils encore compatibles

Sont concernés tous les appareils qui peuvent prendre en charge le Wi-Fi 7, qu’il s’agisse de smartphones, d’ordinateurs portables, de tablettes, de téléviseurs, d’appareils de streaming, d’appareils intelligents pour la maison, de consoles de jeux… Cette nouvelle version du Wi-Fi permettra ainsi d’améliorer l’utilisation des vidéos en streaming 8K et 10K, des jeux en streaming, de la réalité virtuelle et de la réalité augmentée, des objets connectés… Pour l’instant, seuls quelques appareils sont compatibles avec le Wi-Fi 7, comme les smartphones Google Pixel 8 et 8 Pro ou le Samsung Galaxy S23 Ultra, ou encore les routeurs TP-Link Deco BE85 ou Netgear Orbi 970.

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Un rapport sur la vérification d’identité à distance

La vérification d’identité permet de garantir la sécurité, la confidentialité et la confiance dans les interactions sur internet. Elle contribue à prévenir les fraudes, le vol d’identité et l’utilisation abusive des données personnelles. À ce titre, différentes méthodes et technologies (reconnaissance faciale, utilisation de bases de données publiques ou privées…) peuvent être utilisées pour comparer et corroborer les informations fournies. Et compte tenu des enjeux, il est aujourd’hui primordial d’évaluer et de garantir l’intégrité de ces moyens d’identification numérique à distance.

Les risques liés à la biométrie

L’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) et l’Office fédéral allemand pour la sécurité de l’information (Bundesamt für Sicherheit in der Informationstechnik – BSI) viennent de publier un rapport sur ce thème. Cette publication conjointe aborde les risques liés à la biométrie et aux documents d’identité, les vecteurs d’attaque et les menaces à distance qui doivent être pris en compte ainsi que les systèmes d’information des prestataires de services de vérification d’identité (y compris les applications web et mobiles utilisées dans le processus de vérification).

Pour consulter le rapport (en anglais) : https://cyber.gouv.fr

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Le trafic internet devrait exploser d’ici 2030

En 2020, le trafic Internet avait déjà connu une progression impressionnante de 50 %, passant de 18,4 Tbit/s fin 2019 à 27,7 Tbits/s fin 2020. Une envolée due principalement aux confinements successifs et à l’accroissement de l’utilisation des services en ligne comme le streaming. Selon la Fédération française des télécoms (FFT), une croissance exponentielle du trafic Internet devrait intervenir dans les prochaines années, avec une augmentation moyenne de 21 % par an pour atteindre 1035 Go mensuels en 2030 contre environ 200 Go aujourd’hui.

Augmentation de la consommation de données mobiles

Cette explosion est principalement alimentée par l’augmentation de la consommation moyenne de données mobiles, qui est passée de 11 Go par mois par personne en 2021 à 14,3 Go en 2022 (+26 %). Ce chiffre pourrait être multiplié par 6 et passer à 89 Go par mois par utilisateur d’ici 2030. Outre les changements dans les habitudes de consommation, cette augmentation s’explique par la popularité croissante des smartphones et l’amélioration des réseaux mobiles avec la 4G et la 5G. À ce titre, l’étude alerte sur la capacité des opérateurs qui, selon elle, ne seraient pas en mesure d’absorber une telle augmentation avec les infrastructures actuelles.

Pour consulter l’étude : www.fftelecoms.org

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Un guide de sensibilisation au RGPD pour les services de prévention et de santé au travail

Les services de prévention et de santé au travail (SPST) sont amenés à collecter de très nombreuses données personnelles sensibles, notamment dans le cadre de la constitution du dossier médical en santé au travail (DMST). Or, jusqu’à présent, ils ne disposaient pas d’outil leur permettant de mettre en conformité leurs pratiques avec le RGPD et interrogeaient régulièrement la CNIL à ce sujet. Pour les accompagner dans leur démarche, cette dernière vient de publier un guide dédié qui rappelle le cadre juridique de la protection des données, agrémenté d’exemples pratiques issus de situations concrètes rencontrées par les SPST.

Des modèles de fiches de registre

Ce guide comprend :

– un rappel des notions clés ;

– neuf fiches thématiques portant sur les principes Informatique et Libertés communs aux différents fichiers constitués par les SPST (DMST, fichiers des adhérents des SPST interentreprises, fichiers des fournisseurs, etc.) ;

– quatre fiches thématiques dédiées au DMST, aux recherches, études, évaluations et enquêtes menées par les SPST et à la télésanté ;

– plusieurs annexes, notamment des modèles de fiches de registre des activités de traitement, un modèle de notice d’information à utiliser pour la gestion du DMST ainsi qu’un cahier des charges pour évaluer la conformité du DMST au RGPD.

Ce guide est à télécharger sur le site de la CNIL.

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L’Europe vote une loi pour réguler l’Intelligence Artificielle

L’AIAct s’est donné pour objectif de créer une législation garantissant que l’écosystème de l’IA en Europe se développe selon une approche centrée sur l’humain, respectant les droits fondamentaux et les valeurs humaines. Et si le consensus paraissait difficile à obtenir entre ceux qui voulaient freiner le développement fulgurant de cette technologie et ceux qui ne voulaient pas entraver l’innovation, un accord a finalement été trouvé entre députés, qui prévoit un certain nombre de garde-fous et de règles. L’Europe devient ainsi le premier espace au monde où le développement de l’IA sera encadré.

Un soutien à l’innovation et aux PME

Parmi les mesures contenues dans l’AIAct, il est notamment prévu d’interdire l’utilisation de la surveillance en temps réel et des technologies biométriques, y compris la reconnaissance émotionnelle, sauf en cas de menace d’attaque terroriste inattendue, de recherche de victimes ou dans le cadre de poursuites judiciaires pour des crimes graves. Autre disposition, chaque système d’intelligence artificielle sera évalué selon une échelle de risques qu’il représente. Et même si une IA est classée comme présentant peu de risques, elle sera soumise à plusieurs obligations comme celle de publier les données utilisées pour son apprentissage.

Enfin, l’accord prévoit des mesures de soutien à l’innovation et aux PME pour que l’Europe puisse développer ses propres modèles d’IA.

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L’IA, un vrai sujet pour les employeurs

L’étude réalisée récemment par Salesforce porte sur les opportunités et les risques de l’IA générative au travail (Generative AI Snapshot Research) dans 14 pays. Parmi les sondés français, seuls 18 % des employés utilisent l’IA générative au travail (contre 28 % en moyenne dans l’étude). Un chiffre encore bas mais qui devrait augmenter rapidement dans les prochaines années. Plus inquiétant, une grande majorité le fait en dehors d’un cadre défini par leur employeur. Ce qui pose plusieurs problématiques, non seulement en termes de confiance et de sécurité (ChatGPT étant, par exemple, devenue l’IA préférée des cyber criminels), mais aussi parce que les entreprises n’ont pas encore conscience que l’IA est en train de bouleverser l’organisation du travail.

Des entreprises proactives pour l’utilisation de l’IA

Si les collaborateurs réalisent déjà les bénéfices que l’IA générative peut apporter pour leur carrière, les entreprises doivent réagir rapidement et mettre en place des directives claires pour s’assurer d’une utilisation responsable, éthique et efficace de l’IA. 49 % des employés français indiquent ainsi avoir eu recours à des outils que leur entreprise a explicitement interdits (trois fois plus que les salariés britanniques). Et 71 % ont déjà présenté des travaux effectués par l’IA générative comme étant les leurs. Les entreprises ont donc tout intérêt à se pencher rapidement sur ce sujet, d’autant que 30 % des travailleurs français indiquent se sentir plus attirés par une entreprise se montrant proactive pour l’utilisation de l’IA générative.

Pour en savoir plus : www.salesforce.com/news/stories/ai-at-work-research/

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Piratage : 5 millions de noms de domaine supprimés sur Google

Ces dernières années, des détenteurs de droits d’auteur ont demandé à Google de supprimer les URL de quelque 5 millions de domaines uniques. Un chiffre faramineux mais qui concerne souvent les mêmes sites : 20 noms de domaine représentent ainsi 10 % des adresses incriminées. Il s’agit principalement de sites pirates flagrants (The Pirate Bay…) ou de streaming légaux (Netflix et Disney+), mais aussi daft.sex et dsex.to, avec chacun près de 125 millions d’adresses signalées, ou encore de sites de partage comme 4shared.com. Même Google n’échappe pas à ce piratage et a dû examiner des requêtes pour supprimer ses propres URL de ses résultats de recherche quelque 775 500 fois.

Un examen manuel par un agent

Pour signaler l’utilisation abusive d’un nom de domaine, Google a mis en place une adresse dédiée : registrar-abuse@google.com. Mais avant de signaler une utilisation abusive à Google, le moteur de recherche demande à l’utilisateur de s’assurer que le nom de domaine en question est bien enregistré auprès de Google Domains (Google LLC), dans la base de données WHOIS. Chaque signalement crée une demande d’assistance qu’un agent examine manuellement. S’il s’agit bien d’un cas de non-respect des conditions d’utilisation de Google, l’auteur de l’abus est informé par e-mail d’une suspension voire d’une suppression du nom de domaine incriminé.

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Des kits d’exercices sectoriels pour apprendre à gérer les crises cyber

Pour faire face à la menace informatique de plus en plus forte et toujours en mutation, l’entraînement à la gestion de crise cyber devient une nécessité pour les entreprises. Ces entraînements doivent permettre de mieux maîtriser le risque numérique et montrer sa capacité à se relever de la crise, quels que soient la technicité du sujet, ses impacts, son évolutivité… Pour faciliter l’organisation d’exercices, l’ANSSI a développé des kits d’exercices de gestion de crise cyber prêts à l’emploi.

Des versions de complexité croissante

Ces kits sont disponibles en 3 versions de complexité croissante. L’entreprise choisit le kit en fonction de son niveau de préparation à la gestion de crise cyber, identifié après la réalisation d’une auto-évaluation : un exercice sur table (niveau 1), une simulation (niveau 2) ou une simulation avancée (niveau 3). Chaque kit est composé de 4 éléments : un kit animateur pour conduire l’exercice au sein de la structure ; un kit joueur avec les règles du jeu, les fiches de bonnes pratiques, ainsi qu’un glossaire pour se familiariser avec les concepts ; un kit observateur avec un modèle de grille d’observation ; un chronogramme sous forme de tableau qui décrit le déroulement chronologique de l’exercice.

Pour en savoir plus : https://cyber.gouv.fr/

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TPE-PME : le point sur leur digitalisation

Une perception positive du numérique

78 % des chefs d’entreprise déclarent que le numérique représente un bénéfice réel pour leur entreprise.

Comme chaque année, la Direction générale des entreprises et le Crédoc publient le Baromètre France Num. Un sondage au cours duquel près de 5 000 dirigeants d’entreprises de moins de 250 salariés sont interrogés sur la place des outils digitaux dans le fonctionnement de leur structure et, plus largement, sur leur perception du numérique.

Une meilleure communication avec les clients

À la question « le numérique représente-t-il un bénéfice réel pour votre entreprise ? », 78 % des chefs d’entreprise interrogés ont répondu par l’affirmative alors qu’ils étaient 81 % à le faire en 2022 et 78 % en 2021.

Dans le détail, 74 % des dirigeants déclarent que les actions de digitalisation mises en œuvre leur ont permis de faciliter la communication avec leurs clients et avec leurs collaborateurs (59 %). 48 % des chefs d’entreprise déclarent, également, faire des économies grâce à cette transition digitale. En outre, alors qu’ils étaient 37 % à déclarer que le numérique leur permettait de gagner de l’argent en 2022, ils sont désormais 39 % à l’affirmer en 2023.

À signaler également, parmi les freins à la digitalisation, que 19 % des dirigeants affirment que le numérique leur fait perdre « plus de temps qu’il ne leur en fait gagner ». Un taux stable sur un an, qui rappelle que la mise en place d’outils numériques, notamment ceux destinés à vendre en ligne ou à communiquer avec ses clients nécessitent la mobilisation de moyens humains, ce qui n’est pas toujours bien appréhendé, notamment dans les structures les plus petites.

Il faut également noter une forte montée de l’inquiétude face aux cyberattaques. La proportion des dirigeants de TPE-PME exprimant des craintes en matière de cybersécurité représente désormais près d’un sur deux (48 %) contre 46 % en 2022 et 36 % en 2020 !

À savoir : 51 % des chefs d’entreprise interrogés estiment qu’au moins 5 % de leurs clients leur viennent d’internet. Un taux qui passe à 79 % dans le secteur de l’hôtellerie-restauration, à 37 % dans le transport et à 35 % dans l’agriculture.

Les outils mis en place

67 % des entreprises ont développé un site internet et 27 % une solution de vente en ligne.

Assurer sa présence sur internet demeure un des objectifs majeurs de la digitalisation des TPE-PME. 84 % des dirigeants d’entreprises déclarent ainsi disposer d’outils permettant d’être visibles en ligne. Sans surprise, le plus utilisé reste le site internet (67 %) devant les réseaux sociaux (61 %). 55 % déclarent également avoir recours à des solutions de référencement gratuites pour remonter dans les classements des moteurs de recherche et 26 % à du référencement payant.

Pour ce qui est de vendre en ligne, 19 % le font via leur propre site marchand (-1 point sur un an), 12 % par une solution de simple commande en ligne suivie d’un retrait en magasin (stable), 10 % en ayant recours aux réseaux sociaux (+2 points) et 7 % en passant par une place de marché (-2 points).

Des solutions de gestion et de sécurité

La digitalisation ne se limite pas à assurer sa présence en ligne, elle couvre également le déploiement d’outils de gestion et de pilotage de l’entreprise. Leur adoption s’est d’ailleurs confirmée en 2023. Ce sondage nous apprend que le niveau d’équipement en logiciel de comptabilité atteint désormais 72 % et 69 % pour les logiciels de facturation. Les outils de paiement en ligne sont, quant à eux, dorénavant présents dans 41 % des entreprises interrogées.

On observe, par ailleurs, une tendance haussière avec les logiciels de gestion de commande et de suivi des livraisons (25 %, +2 points sur un an), les solutions d’achat et de gestion des stocks (26 %, +3 points) et les intranet (27 %, +2 points). Quant aux messageries instantanées, elles sont utilisées par plus d’une entreprise sur deux, et leur taux d’adoption a progressé de 6 points en un an, passant de 51 % à 57 %.

Quelles priorités pour les 2 prochaines années ?

S’équiper de matériel informatique plus récent, reste le projet le plus souvent cité par les chefs d’entreprise interrogés sur leurs priorités en matière de digitalisation.

À moyen terme, près d’un quart (22 %) des dirigeants d’entreprise ayant des projets numériques déclarent, avant tout, souhaiter acquérir ou remplacer leur matériel informatique (-6 points en un an). Une priorité plus souvent mise en avant par les entreprises du secteur industriel (30 %) que par celles de la restauration (18 %). Suivent, le projet d’investir pour communiquer sur les réseaux sociaux (17 %), pour disposer d’un site mieux référencé par les moteurs de recherche (12 %), pour sécuriser ses données et son site (11 %) ou pour trouver des clients sur internet (11 %).

Question budget, 44 % des entreprises prévoient de consacrer, hors recrutement, plus de 1 000 € à ces projets et 14 % plus de 5 000 €.

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De nouvelles sanctions avec la procédure simplifiée de la CNIL

Mise en place en 2022, la procédure de sanction simplifiée a été créée par la CNIL pour répondre plus rapidement aux nombreuses plaintes qu’elle reçoit. Elle concerne des demandes ne présentant pas de difficulté particulière, mais pouvant néanmoins justifier une sanction. La procédure suit les mêmes étapes que la procédure de sanction ordinaire, mais ses modalités de mise en œuvre sont allégées : le président statue seul et aucune séance publique n’est organisée, sauf si l’organisme demande à être entendu. Les sanctions encourues peuvent consister en une amende d’un montant maximum de 20 000 €, une injonction avec astreinte plafonnée à 100 € par jour de retard et un rappel à l’ordre.

Une dizaine de décisions

Ces derniers mois, la CNIL a ainsi rendu une dizaine de décisions dans ce cadre, pour un montant total de 97 000 € d’amendes. Ont été sanctionnés des acteurs du privé et du public pour des manquements :

– à l’obligation de répondre aux demandes de la CNIL ;

– à la minimisation des données (géolocalisation et vidéosurveillance continue et permanente des salariés) ;

– à l’information sur le traitement mis en œuvre et ses finalités ;

– à l’obligation de respecter les droits des personnes, et notamment de répondre à une demande d’opposition.

Rappel : l’enregistrement en continu des données de géolocalisation, sans possibilité pour les salariés d’arrêter ou de suspendre le dispositif sur les temps de pause est, sauf justification particulière, une atteinte excessive à la liberté d’aller et venir et au droit à la vie privée des salariés.

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