Filières agricoles

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Viticulteurs : déclaration d’intention de plantation ou d’arrachage de vignes

Les viticulteurs qui envisagent de procéder à des opérations d’arrachage, de plantation, de replantation ou de surgreffage de vignes sont tenus de déclarer leur projet, au moins un mois avant la réalisation des travaux, auprès des services de la direction générale des Douanes et Droits indirects.

Bonne nouvelle : cette obligation sera supprimée à compter du 1er octobre prochain.

En revanche, l’obligation de déclarer ces opérations au plus tard un mois après la réalisation des travaux demeure. La déclaration de plantation ou de replantation devant être complétée par la fourniture d’un document, délivré par le pépiniériste, attestant la livraison des plants de vigne.

Rappel : à compter du 1er janvier 2020, ces déclarations devront être souscrites par voie électronique.


Décret n° 2019-597 du 14 juin 2019, JO du 16

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Arboriculteurs : aide à la plantation de pommiers cidricoles

Comme l’an dernier, une aide à la plantation de vergers de fruits à cidre pourra être octroyée aux producteurs au titre de la campagne 2019-2020. Son montant a été porté à 1 514 € par hectare (1 000 € l’an dernier).

Rappelons que cette aide est destinée « à favoriser l’évolution variétale nécessaire pour mieux adapter la production aux besoins quantitatifs et qualitatifs de la filière cidricole » et « à faire évoluer les exploitations vers des vergers professionnels ».

Ses conditions d’attribution sont inchangées. Conditionnée à la plantation de variétés de pommes à cidre, l’aide est réservée aux exploitants qui ont souscrit un contrat avec une entreprise de transformation, qui bénéficient d’un encadrement technique et dont la surface globale de vergers qu’ils mettront en valeur après plantation sera d’au moins 4 hectares. Peuvent également y prétendre les producteurs qui disposent d’un atelier de transformation, qui commercialisent chaque année au moins 375 hectolitres « équivalent cidre » et qui ont signé un contrat de suivi œnologique.

Précision : pour les jeunes agriculteurs, le plan de développement de l’exploitation doit prévoir d’atteindre une surface d’au moins 4 hectares de vergers.

Sachant que si l’enveloppe disponible est dépassée, l’attribution de l’aide se fera en fonction de critères de priorité. À ce titre, le renouvellement des vergers, l’appui à la transmission des exploitations et l’amélioration de la performance économique et environnementale seront privilégiés par rapport aux plantations nouvelles.

En pratique : l’aide doit être demandée auprès de FranceAgriMer au plus tard le 31 juillet 2019. Le formulaire correspondant peut être téléchargé sur le site de FranceAgriMer. Les producteurs bénéficiaires de l’aide devront débuter la plantation après avoir obtenu l’autorisation de commencement des travaux et avant le 31 juillet 2020. Et attention, si ces délais ne sont pas respectés, l’aide ne sera pas versée.


Décision INTEV-SANAEI-2019-12 du 7 mai 2019

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Éleveurs de bovins : guide de la contractualisation

Contractualiser leurs relations avec les acheteurs est de nature à permettre aux éleveurs, d’une part, de sécuriser tout ou partie de leurs débouchés, et d’autre part, de leur apporter de la visibilité en termes de prix, de volumes et de caractéristiques demandées par les acheteurs.

Pour accompagner les acteurs de la filière bovine, notamment les éleveurs, dans leur démarche de contractualisation, Interbev, l’interprofession du bétail et de la viande, a conçu un guide ayant pour objectif de faciliter la négociation et la rédaction de contrats dans ce secteur.

Téléchargeable sur le site d’Interbev, ce guide présente les différents contrats propres à chaque type de mise en marché (animaux vifs, carcasses et découpes de gros, produits finis), détaille les clauses qui doivent figurer dans ces contrats et décrit certains contrats spéciaux.

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Cuniculiculteurs : vers des élevages sans cage

Soucieux du respect du bien-être animal, et en vue de répondre ainsi aux attentes de nombreux consommateurs, les principaux acteurs de la filière lapin (le groupement lapin de la Cavac – CPLB –, le groupement de Terrena et l’abatteur Loeul et Piriot, tous les trois réunis dans l’association Éleveurs & bien) ont annoncé le lancement prochain d’élevages sans cage.

Selon ce nouveau mode d’élevage (« révolutionnaire », aux dires des intéressés), qui fait l’objet d’une expérimentation depuis quelques années chez deux éleveurs pilotes, les lapins ne seront donc plus élevés en cage, mais dans des enclos au sol sur caillebotis d’une surface deux fois plus grande que les cages, comprenant des terriers et des zones de repos, leur permettant ainsi de gambader et de se terrer. Ils seront nourris avec des aliments sans OGM, exclusivement végétaux et riches en acides gras omega 3. L’éclairage sera naturel ou, tout au moins, avec une « transition lumineuse reproduisant le déroulement naturel d’une journée ».

En grande distribution dès 2020

La vente en grande distribution des premiers produits de viande de lapin élevé sans cage, identifiés sous la marque « Lapin & Bien », est prévue pour début 2020. L’ambition étant de lancer cette marque avec une dizaine d’éleveurs, puis d’atteindre 25 % de producteurs engagés dans cette voie d’ici 2025. À ce titre, l’association Éleveurs & bien a indiqué qu’un accompagnement sur 7 ans serait prévu en faveur des éleveurs qui investiront en la matière.

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Grandes cultures : retrait des fongicides à base d’époxiconazole

Le 28 mai dernier, l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire) a décidé de retirer les autorisations de mise sur le marché en France des 76 produits fongicides à base d’époxiconazole en raison du caractère perturbateur endocrinien de cette substance pour l’être humain et donc « du danger préoccupant qu’elle présente pour l’homme et l’environnement ». Par conséquent, ces produits devront avoir disparu du marché d’ici 12 mois.

Cette décision est prise dans la continuité de l’adoption, en décembre 2017, d’une nouvelle réglementation européenne sur les perturbateurs endocriniens.

Rappelons que les fongicides à base d’époxiconazole sont utilisés en particulier pour protéger les cultures de céréales (blé, orge, seigle, avoine) et de betteraves des champignons. 50 % des surfaces céréalières et 70 % des surfaces de betteraves seraient traitées avec cette substance, selon l’Anses.

Si certains agriculteurs disent pouvoir se passer de ces produits car il y aurait, selon eux, d’autres façons de protéger les cultures des maladies, d’autres, en revanche, estiment que l’interdiction de les utiliser sera très pénalisante car il faudra avoir recours à des produits plus chers.

Précision : la décision relative au renouvellement de l’autorisation d’utiliser des fongicides à base d’époxiconazole dans l’Union européenne doit être prise par les autorités compétentes d’ici au mois d’avril 2020.

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Éleveurs de porcs : prévention de la peste porcine africaine

Pour prévenir le risque d’apparition de la peste porcine africaine sur le territoire national, les pouvoirs publics ont invité les éleveurs à mettre en place un certain nombre de mesures de biosécurité, notamment un système de protection permettant d’éviter les intrusions de sangliers sauvages dans leur exploitation et d’empêcher tout contact direct entre les porcs et sangliers.

Élevages de plein air

À ce titre, le ministère de l’Agriculture préconise que les lieux de plein air (parcours, enclos, parcs) dans lesquels les porcs évoluent soient entourés soit par une double clôture, soit par un mur plein d’une hauteur d’au moins 1,30 m.

S’agissant de la double clôture, la clôture extérieure doit être grillagée, posée sur des poteaux fixes, avoir une hauteur minimale de 1,30 m et une résistance suffisante pour éviter une rupture par enfoncement par un sanglier sauvage, et être équipée d’un dispositif permettant d’éviter le passage d’un sanglier par-dessous (par exemple, un rabat grillagé enterré sur l’extérieur). Quant à la clôture intérieure, elle doit être installée à une distance d’au moins 25 cm de la première et être soit grillagée (d’une solidité et d’une construction permettant d’éviter tout franchissement par un porc), soit électrifiée (constituée de plusieurs fils superposés et alimentée en permanence et sur l’ensemble de son pourtour).

Élevages en bâtiments

Pour les élevages de porcs détenus dans des bâtiments avec courette ou dans des hangars, fermés par des murets ou des barrières métalliques ajourées sur l’extérieur, ces derniers doivent être d’une construction, d’une solidité et d’une hauteur (1,30 m minimum) suffisantes pour éviter le franchissement par un sanglier sauvage. Les barrières ajourées doivent être doublées de façon à permettre d’éviter les contacts de groin à groin.

Précision : l’instruction prévoit également les dispositions à prendre pour protéger les parcours en rotation parcellaire, sécuriser les passages extérieurs d’animaux entre bâtiments ou enclos, protéger les entrées des engins agricoles sur les parcours ou encore pour clôturer la zone professionnelle lorsque l’exploitation est située dans une zone réglementée.


Instruction technique DGAL/SDSPA/2019-389 du 15 mai 2019

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Éleveurs : contrôle vidéo dans les abattoirs

Au titre des mesures introduites en vue de renforcer l’application de la réglementation en matière de bien-être des animaux, la loi « Agriculture et alimentation » a prévu la mise en place, à titre expérimental, d’un dispositif de contrôle vidéo des postes de saignée et de mise à mort dans les abattoirs.

En pratique, pourront participer à cette expérimentation les abattoirs agréés et volontaires qui respecteront un certain nombre de conditions (notamment avoir consulté au préalable le comité social et économique ou, à défaut, les institutions représentatives du personnel).

Des images conservées pendant un mois

Les données, c’est-à-dire les images captées par les caméras ainsi que les dates et heures auxquelles elles seront prises, ne devront intégrer aucune information sonore ou biométrique. Elles seront conservées pendant un mois, puis devront être automatiquement effacées.

Seuls les employés de l’abattoir habilités à cet effet par l’exploitant pourront les consulter de même que, à certaines conditions, les personnes intervenant pour le compte d’organismes d’audit ou de conseil ainsi que les agents de l’État en charge du contrôle officiel de l’abattoir. Ces derniers auront également le droit de prendre copie des enregistrements.

À noter : les abattoirs qui souhaitent participer à l’expérimentation ont jusqu’au 28 janvier 2020 pour transmettre au préfet un dossier comportant un certain nombre de pièces, notamment une analyse d’impact relative à la protection des données enregistrées, la copie du procès-verbal de l’avis conforme du CSE ou des institutions représentatives du personnel et la liste des personnes ou organismes ayant accès aux données enregistrées.


Décret n° 2019-379 du 26 avril 2019, JO du 28

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Producteurs de semences : montant des aides couplées 2018

Au titre de la campagne 2018, les montants unitaires des aides, dites « couplées », végétales ont été fixés par arrêtés du 13 février pour les céréales et du 19 mars dernier pour les fruits.

Rappel : les montants unitaires de ces aides pour 2018 ont été fixés à :

– 96,50 € (94,25 € en 2017) pour la production de chanvre ;

– 37 € (38 € en 2017) pour la production de blé dur ;

– 600 € (661 € en 2017) pour la production de houblon ;

– 76,60 € (83,50 € en 2017) pour la production de pommes de terre féculières ;

– 132,50 € (même montant en 2017) pour la production de riz ;

– 35,80 € (40,80 € en 2017) pour la production de soja ;

– 170 € (111,50 € en 2017) pour la production de protéagineux ;

– 282 € (195 € en 2017) pour la production de légumineuses fourragères ;

– 133 € (112 € en 2017) pour la production de légumineuses fourragères déshydratées ;

– 520 € (588 € en 2017) pour la production de cerises (cerises bigarreau) ;

– 400 € (même montant en 2017) pour la production de pêches (pêches pavie) ;

– 1 085 € (1 150 € en 2017) pour la production de poires (poires williams) ;

– 950 € (1 025 € en 2017) pour la production de prunes (prunes d’ente) ;

– 1 120 € (même montant en 2017) pour la production de tomates destinées à la transformation.

Il ne manquait plus que les montants des aides à la production de semences de légumineuses fourragères et de semences de graminées. C’est désormais chose faite.

Ainsi, ces montants ont été fixés à :

– 100 € (112 € en 2017) pour la production de semences de légumineuses fourragères ;

– 50 € (53,50 € en 2017) pour la production de semences de graminées.


Arrêté du 15 mai 2019, JO du 17

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Producteurs de fruits et légumes : dérogation pour l’usage de certains insecticides de la famille des néonicotinoïdes

Depuis le 1er septembre 2018, l’utilisation d’insecticides contenant certaines substances appartenant à la famille des néonicotinoïdes, à savoir la clothianidine, le thiaméthoxame, l’imidaclopride, le thiaclopride et l’acétamipride, est interdite en France. Ces substances étant soupçonnées d’altérer le système nerveux des abeilles et de provoquer leur mortalité en masse. Toutefois, les pouvoirs publics avaient envisagé que des dérogations au cas par cas soient possibles jusqu’au 1er juillet 2020, date à laquelle l’usage des néonicotinoïdes sera totalement interdit sur le territoire national.

Une première dérogation vient d’être prévue. Elle concerne les produits phytopharmaceutiques à base d’acétamipride, dont l’usage est autorisé jusqu’au 1er  juillet 2020 pour lutter contre :

– le balanin de la noisette ;

– les mouches du figuier ;

– les pucerons du navet.

Attention, l’utilisation de ces produits en période de floraison de la culture traitée demeure interdite.

Rappel : en Europe, l’utilisation en plein champ de la clothianidine, de l’imidaclopride et du thiaméthoxame est interdite depuis le 19 décembre dernier. Elle reste toutefois possible pour les cultures sous serre.


Arrêté du 7 mai 2019, JO du 15

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Exploitations forestières : augmentation de 8 % du prix du m de bois sur pied en 2018

Comme chaque année depuis 2013, l’Observatoire de l’interprofession nationale France Bois Forêt a rendu public son indicateur du prix de vente des bois sur pied en forêt privée. Pour l’établir, les ventes groupées de plus de 1,9 million de m3 de bois ont été analysées en 2018. Il apparaît d’abord que la demande a été très soutenue. Ainsi, « 90 % des volumes offerts ont trouvé acquéreur », précisent les analystes. En outre, l’indice général du prix de vente des bois sur pied en forêt privée a progressé de 8 %. Le prix est ainsi passé de 61 €/m3 en 2017 à 66 €/m3 en 2018, un plus haut depuis 2007.

La quasi-totalité des essences en hausse

Dans le détail, le prix des essences résineuses a progressé de 5 % pour atteindre 46 €/m3 en 2018. Il avait déjà augmenté de 4 % sur l’année 2017. Cette croissance est essentiellement portée par la forte demande de douglas et de pin maritime. « Seuls l’épicéa commun et le sapin enregistrent des baisses, liées à la crise des scolytes », précise France Bois Forêt.

De son côté, le chêne a vu son cours passer de 171 €/m3 en 2017 à 190 €/m3 en 2018. Le prix du hêtre a, quant à lui, connu une hausse de 8,5 % (48 €/m3 en 2018 contre 44 €/m3 en 2017). À noter enfin que le prix du peuplier a progressé de 3 %. Il est passé de 38 €/m3 en 2017 à 40 €/m3 en 2018.

Rappel : la forêt française couvre 30 % du territoire métropolitain, soit 17 millions d’hectares. Elle appartient pour les trois quarts à des propriétaires privés et pour le quart restant à la collectivité.

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